Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sport et société
Sport et société
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 64 621
Archives
24 février 2016

Le foot m'a sauvé...

Entre le football et les banlieues*, c'est une longue histoire... Focus sur deux univers intimement liés.

Beaucoup de footballeurs proviennent de milieux défavorisés et nombreux sont les jeunes de banlieue qui jouent au football en espérant suivre leurs traces. Dressons le portrait-type d'un jeune de banlieue à qui le football donne de l'espoir et du rêve.

Il est passionné : Le jeune de banlieue est passionné de football. Il y joue dès qu'il le peut, il regarde le plus de matches possible. Il vit au rythme des résultats de son équipe.

Il possède un ou plusieurs modèles : Le jeune de banlieue possède le plus souvent un ou plusieurs joueurs préférés. Ce sont des joueurs parmi tant d'autres, mais qui l'inspirent particulièrement. Il les admire et tente de les imiter. Il s'agit le plus souvent des meilleurs joueurs de la "planète foot". 

Il joue avec ses moyens : Faute de grands moyens, les jeunes de banlieue s'arrangent comme ils le peuvent pour jouer au football. On dit souvent que le football est quelque chose d'universel, et ils l'ont bien compris. Il suffit d'un ballon, de deux objets volumineux pour former les cages et c'est parti. Le nombre de joueurs importe peu, ils s'adaptent. Au niveau de la surface, herbe, béton ou terre battue, quelle importance ?

Il est en difficulté : En difficulté scolaire, familiale ou financière, le jeune de banlieue vit avec des problèmes quotidiens. Dans un milieu défavorisé, il croit néanmoins que le football pourra lui faire oublier tous ses soucis.

Il compte sur le football pour réussir plus tard : Malgré ses difficultés, il rêve de faire du football son métier. Il a raison d'y croire : de nombreux footballeurs professionnels sont issus de la banlieue, comme par exemple Paul Pogba et Jérémy Ménez, internationaux français, ou encore Sofiane Feghouli et Yacine Brahimi, internationaux algériens. Il sait que la route sera longue, mais il y croit. Lorsque des recruteurs de clubs professionnels se déplacent dans des quartiers défavorisés, espérant ainsi dénicher la perle rare, ils suscitent l'espoir, celui pour ces jeunes de réussir, de gagner de l'argent et de sortir de la difficulté. Le football est le meilleur moyen d'exportation pour les jeunes de banlieue.

Le football est donc porteur d'espoir et de rêve pour les jeunes de banlieue. Il est un facteur de réussite sociale et les évènements footballistiques marquants comme la Coupe du Monde 1998 remportée par la France sont sources d'inspiration pour ces jeunes, qui se réunissent alors ensemble derrière un enthousiasme commun.

Antoine G.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité